Passer au contenuIntimités éphémères
« Le sang pulse à mes tempes,
Je me sens lourde ce soir,
du bruit du Monde.
∼
Faire, décider, avancer …
Trop d’actes obligés pour celle qui recherche le silence
la contemplation,
la résonance profonde avec le premier souffle,
origine de ce monde.
∼
J’aime le bruissement du vent dans les feuilles,
Entendre l’orage, tomber la pluie, sentir la terre humide.
∼
Je regarde le ciel tapissé d’étoiles qui scintillent dans la nuit, l’air et le silence.
∼
A l’aube, je me réveille,
pleine d’allant, le coeur léger, enchanté,
par le chant d’un oiseau et l’éclat du matin ambré.
Chaque respiration se fait révérence face à la beauté du Monde, retrouvée.
∼
Et me voilà vivante, vibrante,
ancrée dans le présent qui m’appelle doucement.
L’amour coule comme un ruisseau tranquille,
dans ce grand mystère où la vie se dévoile, fragile, fertile. »
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